LQJ-271

Le 21 septembre 2006, devant une assemblée réunie par le Grand Liège, le recteur Bernard Rentier avait fait part d’un cau- chemar, imaginé un scénario catastrophe : celui de la disparition progressive mais inexorable de l’Université*. Un drame pour les chercheurs, les professeurs, les étudiants et le personnel d’abord, puis, rapidement et en cascade, un désastre pour la Cité ardente, le CHU de Liège, les entreprises, les sous-traitants de tous horizons, les restaurateurs, etc. Ce scénario du pire révélait en positif tous les services que l’Université rend à la communauté – de Liège et bien au-delà – parce que la recherche irrigue notre quotidien, parce que l’esprit critique qu’elle cultive nourrit le débat, parce que l’enseignement prépare le futur. Loin de se retrancher dans ses laboratoires, dans ses bibliothèques, l’Université apporte sa pierre au déve- loppement des connaissances, joue un rôle actif dans la vie culturelle de la ville, crée des alliances en dehors des frontières, participe à la création d’emplois, etc. Même si son rôle sociétal n’est pas mesuré dans les rankings , comme l’a dit le recteur Albert Corhay dans les colonnes de L’Écho le 7 juin, l’université de Liège s’est toujours beaucoup impliquée dans sa région dont elle constitue, à n’en point douter, un pôle de référence. C’est de tout cela que veut témoigner ce nouveau LQJ : la varié- té des recherches, la multiplicité des regards et des opinions, la richesse des échanges. N’hésitez pas à pousser la porte des laboratoires ni celle des séminaires au fil de ces pages. * http://recteur.blogs.ulg.ac.be/?page_id=74 Dans la cité LA RÉDACTION septembre-décembre 2018 / 271 ULiège www.uliege.be/LQJ 3 !"#$%&'(%)!

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