LQJ-284

responsable propose des “tableaux de tri” qui préconisent des critères spécifiques à l’archivage, « car s’il est impossible de garder toutes les archives, il ne faut pas se dessaisir de témoignages pertinents, voire de documents légaux ». Nécessaires pour assurer le suivi des décisions des services et des laboratoires, les archives sont également indispensables pour le bon fonctionnement de l’Institution. Un classement adapté s’avère dès lors primordial si l’on ne veut pas déployer des efforts disproportionnés pour retrouver des informations... Gérer les archives, ce n’est donc pas seulement prendre soin d’un passé révolu. C’est contribuer, dès aujourd’hui, à préserver une trace de notre présent pour l’avenir. À l’heure actuelle, les archives de l’Institution s’empilent dans des locaux devenus trop exigus au sous-sol du bâtiment central. Une place leur a été réservée place Delcour, mais cette solution est temporaire. « Il faut avoir une vision à long terme et mettre en place des solutions plus durables, sécurisantes et professionnelles, confie Paul Thirion. Et peut-être travailler de concert avec des acteurs extérieurs comme, par exemple, les Archives générales du Royaume parce que l’enjeu est aussi la préservation et la valorisation de l’histoire de notre Institution. Des pistes de solution en ce sens sont évoquées et à l’agenda des autorités. » * Dans cette optique, le service – par l’intermédiaire de Marie-El isabeth Henneau – a par ticipé récemment au projet “Archives de la quarantaine” lancée par l’Association des archivistes francophones de Belgique et la Vlaamse Vereniging voor Bibliotheek, Archief & Documentatie. Le but étant de collecter toutes les sources relatives à la période de confinement. Plus de 200 documents (textes, photos, vidéos) en provenance de l’ULiège ont ainsi été intégrés dans une plateforme ad hoc. * service.archives@uliege.be, https://my.archives.uliege.be janvier-avril 2023 i 284 i www.ul iege.be/LQJ 68 univers cité

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