Grèce

Un héritage à préserver

Dans Le dialogue
Entretien Ariane LUPPENS- Photos Jean-Louis WERTZ

Le 25 mars dernier, la Grèce fêtait en grande pompe le bicentenaire de sa guerre d’indépendance menée contre l’Empire ottoman. À cette occasion ont eu lieu de nombreuses activités en Grèce et ailleurs. L’université de Liège ne fait pas exception. Plusieurs conférences sont organisées par le Pr émérite Robert Laffineur, par ailleurs consul honoraire de Grèce.

Interviendront en particulier le Pr émérite Pierre Somville (ULiège), spécialiste de l’esthétique et de la philosophie de l’art, et le Pr émérite Lambros Couloubaritsis (ULB), philosophe d’origine grecque. Tous deux ont accepté l’exercice périlleux de parler de la Grèce et de son histoire millénaire.

Le Quinzième Jour : Sur quoi portent vos conférences respectives ?

Pierre Somville : En ce qui me concerne, elle a déjà eu lieu le 24 juin dernier. Il s’agissait de survoler 3000 ans de culture en une heure de conférence. Une gageure ! En 60 minutes, j’ai essayé de montrer les traits les plus saillants de la culture grecque avec, comme “fil d’Ariane”, la langue. En effet, la langue est restée. C’est assez extraordinaire mais il y a des mots dans le grec contemporain qu’on trouve déjà chez Homère. Je ne pense pas que ce soit le cas avec “La chanson de Roland” et le français ! La continuité est plus claire, plus forte dans la langue grecque. En travaillant sur cette conférence, j’en ai profité pour creuser une idée qui m’est chère, à savoir que l’helléniste ne peut pas se contenter de l’Antiquité. J’estime qu’il faut s’être frotté aux Byzantins et avoir fait un peu de grec moderne contemporain aussi. Non seulement sur le plan linguistique, mais aussi sur le plan culturel. La culture suit la langue. On ne peut pas être spécialiste en tout bien sûr, mais il faut être un bon généraliste.

CouloubaritsisLambros Lambros Couloubaritsis : Oui, c’est important. Pour ma part, mon amour pour la Grèce est naturel : je suis né Grec, j’ai fait mes études secondaires en Grèce. Avec Robert Laffineur, nous avons choisi deux thèmes pour les conférences. Tout d’abord, une comparaison entre démocratie antique et démocratie contemporaine, ensuite, la révolution grecque de 1821. Il s’agira de montrer la complexité et l’influence négative de celle-ci, j’ose le dire, sur la démocratie contemporaine.

LQJ : La démocratie est née dans la Grèce antique, à Athènes. Mais a-t-elle à voir avec nos démocraties contemporaines ?

P.S. : La démocratie est directe du temps de Périclès, et seuls 10% de la population la pratiquent. Je veux parler ici des Athéniens de souche, des hommes de 40 ans. Pas de femmes, pas de “métèques”, pas d’esclaves. Ces différences avec nos démocraties modernes sont essentielles à rappeler. Il faut toujours bien connaître ses racines.

L.C. : Mais tout n’était pas négatif. Le système était beaucoup plus contrôlé qu’on ne le croit. Par exemple, si une loi était jugée illégitime car mauvaise pour la démocratie, l’auteur pouvait être puni. Ce n’est pas le cas aujourd’hui ! Il y avait donc des garde-fous garants d’un bon fonctionnement.

LQJ : Évoquer la Grèce antique, c’est convoquer les mythes grecs. Comment faut-il les appréhender ?

P.S. : Le récit lui-même est fantasmatique et les Grecs n’y croyaient pas eux-mêmes. Mais les mythes posent toujours une vraie question, ce qui donne une base au récit. Les mythes doivent être pris au sérieux pour ce questionnement humain et profond qui est toujours le nôtre. Les Grecs étaient alors très imaginatifs : ils donnaient vie à tout. Platon, lui, distinguera le monde des concepts de celui de la mythologie. La personnalisation est aussi très présente à l’époque. Prenez le Parthénon et sa personnalisation des forces cosmiques qui nous dépassent. En Grèce, la principale différence entre les dieux et les hommes, c’est que le temps n’a pas de prise sur les dieux. Pour le reste, ils ne valent pas mieux que nous.

LQJ : Quel regard portez-vous sur la transmission de l’héritage de la Grèce antique dans le cadre scolaire ?

P.S. : Cela s’amenuise de plus en plus. On a abandonné la langue et maintenant on laisse tomber petit à petit ce qui a trait à la culture et à l’histoire. Pourtant, on aurait vraiment intérêt à continuer de parler de la Grèce antique aux jeunes. C’est de l’anthropologie. Si on ne lit pas une page de Platon à 15 ans, on ne le fera pas à 30.

L.C. : Pour en revenir à la langue, même les jeunes Grecs sont désormais incapables d’identifier l’origine d’un mot. Quant à la connaissance du grec byzantin, alors là, c’est le néant absolu !

P.S. : Il ne faut cependant pas être trop négatif. Nous pouvons encore raviver l’intérêt. Il y avait certainement des effets pervers dus au fait de rendre obligatoires le grec et le latin pour accéder à certaines disciplines comme la médecine.

LQJ : Mais que penser de la récente décision de l’université de Princeton de ne plus rendre l’étude du grec et du latin obligatoire en lettres classiques sous prétexte que “la culture antique est une représentation d’une société esclavagiste et raciste” ?

L.C. : Cela révèle la confusion dans laquelle nous vivons. C’est une tendance actuelle : l’idéologie prend le dessus pour condamner le passé. Que cela provienne d’une université américaine est amusant, car l’esclavagisme et la ségrégation raciale sont au coeur de l’histoire des États-Unis. Supprimer les études classiques équivaut à mutiler notre propre historicité avec ses valeurs et ses échecs. De telles positions sont idéologiquement néfastes. Elles ouvrent la boîte de Pandore, alors qu’il faut éduquer les jeunes à apprendre à faire la part des choses et à cultiver l’esprit critique grâce à l’histoire. Il ne faut pas oublier que la liberté humaine est non seulement le pouvoir de faire le bien, mais aussi le mal. Et c’est ce que montre l’histoire de la culture.

P.S. : Nous vivons dans une société tout à la fois puritaine et ordurière. Malheureusement, tout ce qui est américain finit par arriver chez nous, même si c’est dix ans plus tard. Je trouve tout cela parfaitement ridicule.

LQJ : Quels sont d’après vous les apports fondamentaux de la Grèce antique qui perdurent encore aujourd’hui ?

SomvillePierre-JLW P.S. : La rationalité, la recherche des causes. La causalité est une invention grecque. Par exemple, Hippocrate qui, avec ses élèves, cherche la vraie cause d’une maladie et ne se contente pas de la soigner. Les premiers philosophes cherchent la cause de ce qui est. Il leur arrive de se tromper, bien sûr. Mais c’est comme pour le mythe : la question est posée. Et cela, c’est le grand mérite des Grecs anciens. Par ailleurs, le sensible et l’intelligible, l’être et le paraître, l’éthique et la connaissance, toutes ces grandes catégories nous viennent de Platon. Il nous donne l’armature conceptuelle qui reste la nôtre.

L.C. : La narration a aussi perduré. Nous avons d’ailleurs eu deux prix Nobel de littérature, Georges Séféris et Odysséas Elytis, et pour moi ce n’est pas une coïncidence. La littérature en Grèce est très importante. On peut dire que la philosophie a disparu de la Grèce moderne mais pas la littérature. Et encore ! Tous nos grands écrivains font de la philosophie au moyen de la littérature.

LQJ : La Grèce du XXIe siècle n’a évidemment plus rien à voir avec la Grèce antique. Comment voyez-vous la situation actuelle ?

L.C. : Le gouvernement grec actuel est très bon d’après moi. Surtout si on le compare avec le gouvernement précédent, celui de Syriza, avec Alexis Tsipras à sa tête, qui a renoncé à ses promesses. Le gouvernement actuel de Kyriakos Mitsotakis est le seul depuis 1974 à appliquer son programme. En dépit du Covid, la situation financière de la Grèce s’est améliorée grâce aux aides européennes. Proportionnellement, la Grèce est le pays qui en bénéficie le plus. Sa situation sur les marchés financiers s’est elle aussi améliorée. Le pays emprunte maintenant entre 1 et 1,5% contre 4 ou 5, voire 6% sous Tsipras. Cela tient beaucoup à la crédibilité de ce gouvernement et à ses appuis européens dans le camp de la droite et des libéraux. La question est maintenant de savoir comment l’économie va pouvoir être redressée. Le tourisme est en berne à cause de la pandémie et, de plus, le pays a beaucoup souffert des grèves. Il a donc fallu serrer les vis et comme le gouvernement Mitsotakis a une majorité absolue, il a pu le faire. Cela n’a pas entamé sa popularité puisque, après deux ans, les sondages le créditent toujours de 34 à 38% d’opinions favorables. Même si je fais une confiance relative aux sondages, cette constance doit quand même être soulignée.

P.S. : Pour ma part, j’ai connu le régime d’avant les Colonels, celui des Colonels, puis le temps du Pasok [ndlr : le parti social-démocrate]. Les néo-libéraux d’aujourd’hui, je ne les connais pas. Nous venons d’entendre un beau plaidoyer pour le libéralisme grec. En revanche, il serait difficile d’être aussi enthousiaste par rapport au Pasok qui a repris en réalité tous les excès des Colonels en les inversant. Le gouvernement socialiste est aussi celui qui a présenté des comptes publics maquillés pour pouvoir entrer dans la zone euro. Cela a été confirmé ensuite au moment de la crise de 2008. Je voudrais aussi ajouter que, sur le plan politique, il me semble que le contentieux né au moment de la guerre civile de 1946 est encore présent de nos jours. On en parle peu mais c’est une réalité. Cette guerre a opposé les Grecs de la même manière que les “Rouges et les Blancs” en Russie au moment de la révolution de 1917. Ce qui a pour conséquence que la société grecque moderne reste encore divisée sur le plan politique.

LQJ : Et qu’en est-il de l’extrême droite ? Rappelons qu’en octobre 2020, le parti “Aube dorée” a été condamné et reconnu comme organisation criminelle…

P.S. : C’est un peu comme ailleurs, ce n’est pas spécifiquement grec. “Aube dorée” est un parti d’extrême droite néonazi comme il y en a, hélas, dans tous les pays d’Europe de l’Ouest.

L.C. : Pour moi, il y a quand même une différence en Grèce. C’est un pays où vous trouvez encore des partis de droite dure. Je veux parler des partis chrétiens. Ils font à peu près 4,5% dans les sondages. Il y a d’ailleurs des nationalistes chrétiens au sein de la Nouvelle Démocratie, et Syriza fit une coalition avec un parti de ce type. Maintenant, si on analyse bien les choses, on s’aperçoit que ce n’est pas la gauche qui a réussi à mettre hors d’état de nuire “Aube dorée”, c’est la droite ! Et pourquoi ? Parce qu’il y avait des électeurs à récupérer. La gauche fait la même chose avec l’extrême gauche. Comme le dit Pierre, tout cela vient de la guerre civile. Il y a des haines toujours bien présentes.

P.S. : Des haines héréditaires.

L.C. : Absolument. Pour en revenir à “Aube dorée”, j’insiste sur le fait que ce parti est néonazi et pas seulement d’extrême droite. Il y a aussi une extrême droite chrétienne en Grèce. Certains électeurs ont été séduits par “Aube dorée ”du fait de leur politique sociale : ses membres distribuaient des repas gratuits à destination des seuls Grecs.

LQJ : Venons-en maintenant à la crise migratoire…

P.S. : Ce qui se passe est extrêmement dur. Quand vous voyez la situation à Lesbos…

L.C. : Au nord de la Grèce, nous avons connu aussi des situations gravissimes avec des migrants souhaitant se rendre en Europe via l’Albanie et la Macédoine du Nord. Ils ont dormi en plein hiver dans le froid et dans des tentes de fortune, et cela sous l’oeil indifférent de l’Europe. Sur les îles, la population autochtone a d’abord accueilli chaleureusement tous ces gens et puis la situation a finalement dégénéré. Il y a eu des bagarres à Lesbos entre la police et la population. Quand les autorités ont voulu imposer les baraquements, les gens en ont déduit que la situation allait devenir permanente et ils l’ont refusée. Ils estimaient que tous ces migrants devaient être répartis sur l’ensemble du territoire grec. Cela me semble légitime comme requête. Mais le gouvernement, de Syriza à l’époque, n’a pas voulu accéder à cette revendication. Et les tensions sont devenues de plus en plus vives sur place. Tous les gouvernements ont mal géré cette histoire depuis le début.

LQJ : Mais diriez-vous qu’il y a eu une évolution depuis que le nouveau gouvernement est arrivé au pouvoir ?

L.C. : Oui, certainement. Mais la population est très remontée, ce qui ne facilite pas les choses. Le gouvernement actuel a néanmoins réussi quelque chose de très concret en fermant la frontière au Nord quand le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a menacé de laisser passer des milliers de migrants vers l’Europe. À ce moment-là, les instances européennes ont enfin soutenu la Grèce dans sa décision. Cette mesure a aussi participé à la popularité de Kyriakos Mitsotakis. Il a osé s’opposer frontalement au pouvoir turc et il a remporté ce duel. Mais c’est une victoire qui coûte cher. L’armée grecque devrait être dotée prochainement de nouveaux équipements dont 18 avions de combat “Rafale” et le projet d’acheter de nouvelles frégates est actuellement à l’étude. Tout cela se chiffre en milliards.

P.S. : Il faut rappeler à ce sujet que la Grèce a l’une des plus fortes armées de l’Otan, après celle du Royaume-Uni et de la Turquie.

L.C. : Oui, et le gouvernement actuel a en outre conclu des accords avec des pays tiers tels que la France, les États-Unis, Israël, l’Egypte, ainsi qu’avec les Émirats, contre le Qatar allié des Turcs. Notons enfin l’ébauche d’une alliance avec l’Inde, et non avec le Pakistan musulman. L’idée est de constituer un bloc extrêmement puissant autour de la Grèce. C’est une première ! Tous les jours, il y a des exercices conjoints entre l’armée américaine et l’armée grecque. Il y a donc beaucoup d’argent dépensé pour le réarmement de la Grèce. Je trouve cela assez inquiétant. De plus, cela prive d’autres secteurs de moyens essentiels pour pouvoir fonctionner correctement. Je pense évidemment au secteur social.

LQJ : Nous venons d’évoquer les tensions nées de la crise migratoire. Il se trouve que les migrants sont majoritairement de culte musulman. Est-ce un facteur supplémentaire de discorde dans un pays marqué par la religion orthodoxe comme la Grèce ?

L.C. : Il ne faut pas exagérer : l’Église n’a plus la puissance qu’elle avait. Cependant, il faut bien reconnaître que l’islam constitue un problème en Grèce. Dans le temps, c’était le catholicisme puisque ce sont les Croisés qui ont mis à sac Byzance au cours de la quatrième croisade. Cette haine du catholicisme, s’est reportée sur l’islam, et cette tendance permet à l’Église de regagner de l’in-fluence au sein de la société. D’un autre côté, la société grecque est de plus en plus pluraliste.

P.S. : La puissance de l’Église orthodoxe a été redoutable pendant très longtemps. Elle a joué un rôle positif au XIXe siècle et c’est grâce à elle que la “grécité” n’est pas morte pendant l’occupation ottomane qui avait bien sûr des défauts, mais les orthodoxes n’ont pas été persécutés. En revanche, les envahisseurs turcs leur faisaient payer des impôts plus élevés. En tout cas, la langue grecque a continué à être lue et pratiquée grâce à l’Église. C’est très important si l’on veut assurer une continuité culturelle.

LQJ : Vous venez d’aborder la domination ottomane. Que peut-on retenir de la guerre d’indépendance ?

P.S. : Elle commence en 1821. Il y a alors tout un mouvement européen – le philhellénisme – constitué de personnalités non grecques comme lord Byron. Ce mouvement a pour objet d’embrasser la cause de la Grèce alors sous domination ottomane. Cette cause n’est pas défendue par tous. Metternich a, par exemple, clairement exprimé son opposition à l’indépendance. Par conséquent, l’Autriche a refusé toute aide aux insurgés grecs. D’autres pays ont en revanche pris fait et cause pour son indépendance : c’est le cas de l’Angleterre et de la France.

L.C. : En effet, c’est une révolution menée par les classes dirigeantes issues de l’Empire byzantin, par des aristocrates. Ils se sont bien sûr appuyés sur une classe plus bourgeoise qui avait de l’argent et aussi sur une partie du peuple. Il s’agissait là d’un phénomène complexe mêlant des intérêts contradictoires. Il y a eu des guerres civiles à l’époque : contrairement à ce que l’on croit, les Grecs se sont entretués. Il faut bien comprendre que la défaite de Napoléon a été un tournant en Europe. La Sainte Alliance est formée en 1815, ce qui veut dire que Metternich va mettre dans sa poche tous les adversaires (et vainqueurs) de Napoléon, soit les Anglais et les Russes. Par conséquent, aucune révolution de l’époque n’a été reconnue. Le faire était trop dangereux pour la pérennité des systèmes monarchiques.

En ce qui concerne la Grèce, ce sont des officiers grecs de l’armée russe qui sont à l’origine de la révolution de 1821. Mais ce que l’on sait moins, et surtout en Grèce où cette vérité est dissimulée, c’est le rôle joué par la franc-maçonnerie dans cette révolution. Une fois l’indépendance obtenue, en 1830, l’esprit démocratique républicain a peu et peu disparu sous les coups de boutoir des grandes puissances. En effet, chaque parti politique en Grèce à ce moment-là revendiquait sa proximité avec une grande puissance. Il y avait les pro-Russes, les pro-Français, les pro-Anglais. Metternich et les autres ont finalement réussi à imposer des rois en Grèce. Et c’est le point de départ d’un régime sur le modèle de la Sainte Alliance, autoritaire et monarchique, non démocratique. Le premier roi fut Othon Ier, fils de Louis Ier de Bavière. Il a fallu ensuite attendre le début du XXe siècle pour voir poindre une vraie démocratie. Cela se fit sous l’égide du Premier ministre Elefthérios Venizélos qui instaura le libéralisme social et fit beaucoup pour la modernisation de la Grèce. Le libéralisme social est très important en Grèce. Et d’ailleurs Mitsotakis s’inscrit dans cette tradition. J’espère qu’il va s’inspirer de ses prédécesseurs et qu’il ne va pas dériver vers une droite très dure. Mais malheureusement, chaque gouvernement grec hérite d’une histoire complexe, ponctuée de massacres, de haine, de catastrophes. La Grèce est perpétuellement dans une situation de précarité permanente. L’histoire de la Grèce est pourtant très belle : elle coïncide avec l’histoire de l’Europe.

Dans le cadre du bicentenaire du début de la guerre d’Indépendance grecque, le Pr émérite Robert Laffineur, consul honoraire de la République hellénique à Liège, organise plusieurs activités.
    • Deux conférences du Pr Lambros Couloubaritsis :
      • Démocratie grecque antique et démocratie contemporaine”, suivie d’un débat, le mardi 12 octobre à 18h30 à la Cité Miroir, place Xavier Neujean 22, 4000 Liège;
      • La guerre d’Indépendance (1821-1832) et ses implications sur le destin de la démocratie en Grèce”, suivie d’une séance de questions-réponses, le mardi 19 octobre à 18h30 à la Cité Miroir, place Xavier Neujean 22, 4000 Liège
    • Un concert de Photis Ionatos, chanteur, compositeur et interprète, le vendredi 8 octobre à 18h30 à l’Auditorium du musée de La Boverie, parc de la Boverie, 4020 Liège

Réservation souhaitée par courriel : consulatgrece.liege@gmail.com

 

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